[POEMES] PING-PONG Meurtrier

Publié le par Yotadelatisane

Pourquoi ce titre, "Ping-Pong Meurtrier"... ? tous simplement parce que il est en 2 étapes :

Nous avons le supplicier et le bourreau qui chacun de leur côté se répondent, s'analysent, l'un sans savoir ce qui lui arrive, l'autre, se delectant de son acte "odieux"...

 

Qui a tord ? Je me le demande encore...

 

Où suis-je ?
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Je regarde autour de moi,
Mais le noir a envahit cet espace étroit
Je suffoque, l’air vicié me détruit,
La folie s’éprend peu à peu de mon ennui.

Où suis-je, pourquoi cette solitude,
Qui m’aidera à comprendre cet interlude,
Dans ma vie si bien remplit,
Mais aux rêves peu accomplit.

Au dessus de moi, du bois,
Sur les côtés pareils, je suis aux abois,
Je n’ose comprendre où je suis,
Je n’ose imaginer ce que je subis,
Ma vie va-t-elle s’arrêter là ?

Je tape, je frappe, je pleure sur les lames de mon cercueil,
Mais personne n’entend ou ne veut jeter un œil,
A mon tombeau, ma maison de l’au-delà,
Prêt de mon Dieu qui tarde à me chercher là.

Je ne sais pas si je suis prêt à mourir
Je ne sais pas si quelqu'un m’entendra le dire,
Mais j’ai aimé la vie comme aucun autre,
Et je la finis pourtant, seul comme un cloporte.

 

Et maintenant le bourreau qui prends la plume...

Toi qui est ma victime,
Toi, qui souffre de mon crime,
Je te promets milles merveilles,
Milles douleurs sans pareilles,

J’aime quand tu te débat,
Dans cette prison en bois, sous le sol, tout en bas,
Tu ne me vois pas, mais je suis là,
Tu ne m’entends pas, tu es mon rat,

Aujourd’hui ton présent subit mon passé,
Sans savoir qui te l’a enseigné,
Moi l’homme sans visage, défiguré,
Par ton impardonnable légèreté,
Qui te conduit dans le cercueil de la pénitence,
Jusque dans la mort, tout en souffrance,

Tu découvriras petit à petit les douleurs,
Celles de mon esprit, celle de mon cœur,
Enfermé dans la pénombre de mes yeux morts,
Mes jambes meurtries, dans la raideur de mon corps
Guidé par la frustration et la rancœur,
Toi l’homme de mes nuits de frayeurs,

MEURT, MEURT, MEURT et PLEURE,
Etre abjecte qui a osé me ravir mes petits bonheurs,
Les plus simples n’existant plus, c’est là ton erreur,
Je te briserai, jusqu’à ce que cela soit ton heure,
Par ta faute, ce tombeau sera ton éternel toit,
Par mon droit, la justice sera venue de moi.

Publié dans Poèmes

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F
J'ai adoré ce genre de poème !<br /> Car cela donne une idée d'infographie comme je te l'avais déjà dis, le pb est qu'il faut que je réfléchisse comment cela peut donner ;)
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Y
<br /> et bien j'éspère que tu y penseras! lol Merci de ne pas laisser tomber ^^<br /> <br /> <br />